Combats et parts de marchés

A) Les différents combats face à Coca-Cola

Entre 1996 et 2001, les tensions sont nombreuses entre Orangina et Coca-Cola. Des offres de rachats sont émises par Coca-Cola durant cette période alors qu’Orangina a une croissance proche de 0.

Coca-Cola émet 2 offres d’achats : une le 22 décembre 1997 de 5 milliards de Francs (envron égal à 762 245 00 €) et une le 4 mai 1999  de 4.7 milliards de Francs(environ égal à 716 510 000€)  en excluant le circuit de distribution hors domicile.

Mais le 9 avril 1999,  Le Conseil d'Etat rejette la requête de Coca-Cola.

Le feuilleton continu car le 12 mai 1999,  Bercy, dirigé par le ministre de l’économie de l’époque Dominique Strauss-Kahn,  accuse réception de la nouvelle offre de Coca et saisit le Conseil de la concurrence.

En 2001, le conseil de la concurrence a refusé la vente d'Orangina à Coca-Cola  compagnie.

Les raisons de ce refus sont : Une Recherche et dévelopement effectuée en France : l'ensemble du développement est assuré par les équipes locales, notamment sur les innovations moteur de croissance de la société. Ces innovations sont spécifiquement étudiées et testées auprès des consommateurs français, pour encore mieux répondre à leurs attentes en termes de goût.  Le rachat par une grande entreprise internationale présente des risques car l’entreprise est dirigée à l’étranger et les usines risquent d’être délocalisées à cause du manque de rentabilité de l’ouvrier français.(Exemple:Site de Florange Arcelor Mittal).                                                                                     

 En 2012 , Orangina peut  crier victoire. Constatant que la taxe s'appliquait sur 90% de ses boissons contre 60% pour Coca-Cola sauvé par ses versions light à l'aspartame, le groupe a œuvré  pour que les boissons contenant des édulcorants soient elles aussi concernées. Bingo. Son plus gros concurrent allonge sa facture à plus de 100 millions d'euros. Orangina, qui a baissé ses taux de sucre de 15% en deux ans, sur Oasis par exemple, revendique que la taxe soit moins forte pour les boissons à base de fruits.(selon La Tribune)

B) Les parts de marchés

 Part de marché et évolution entre le 1 janvier 2013 et le 1 janvier 2014 

 

Coca-Cola

47,30%

+ 0,4 pt

MDD

9,90%

- 0,5 pt

Oasis

7,70%

- 0,3 pt

Orangina

4,70%

- 0,4 pt

Schweppes

4,40%

= 0 pt

Lipton Ice Tea

4,10%

+ 0,3 pt

Fanta

2,40%

+ 0,2 pt

Pepsi Cola

1,30%

+ 0,1 pt

Orangina Schweppes est le deuxième groupe qui  a la plus grosse part de marché derrière Coca-Cola

16.8 % du marché est représenté par le groupe Orangina

CONCLUSION :   Coca-Cola  a englouti la plupart de ses concurrents (Fanta, Sprite , Minute Maid). A partir de 1996, le géant Américain  a cherché à absorber son concurrent français.  Après de vives tensions jusqu’en 2001 avec 2 grosses offres de rachats mais sans succés , Orangina reste le petit Français qui résiste face aux Américains. Certes Orangina aurait été plus rentable avec Coca-Cola  mais elle n’aurait pas été aussi libre et les chaines de fabrication auraient sans doute été délocalisées à cause du manque de rentabilité de l’ouvrier français. On pourrait créer un nouveau slogan pour Orangina « Buvez Français, Buvez Orangina ».

 Orangina est le premier fabriquant français de boisson et c’est le seul soda français qui est capable de concurrencer les sodas Américains.

Orangina Schweppes est aujourd’hui en FRANCE et dans le MONDE et détient la SECONDE plus grosse part du marché derrière la superpuissance Coca-Cola.